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Faire un potager quand on est débutant

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Faire un potager débutant

Le potager est une partie du jardin où se cultivent des plantes directement destinées à la consommation. Le jardiner peut alors y semer des légumes, des plantes aromatiques ou des fruits de tout genre. Mais c’est une tâche assez délicate pour tout débutant. Plusieurs paramètres sont à prendre en compte avant de se lancer. En plus de la détermination que cela implique, il faut également bien s’informer, savoir quelle plante semer, sur quel type de sol le faire, trouver l’emplacement idéal pour installer le potager et bien d’autres détails.
Lorsque toutes les conditions ne sont pas réunies dès le début, le projet peut échouer. Les débutants doivent alors bien s’informer par rapport au processus ainsi que les détails relatifs à une réalisation de leur premier potager. Dans tous les cas, vous trouverez ici les conseils et les informations nécessaires pour bien débuter un potager de A à Z.

Trouver l’emplacement idéal pour votre potager

C’est le point auquel il faut penser au début du projet. Vous ne pouvez pas vous lever du jour au lendemain, choisir un terrain et vous lancer dans la mise en place d’un potager. L’emplacement reste très déterminant pour l’atteinte de vos objectifs. Vous devez prendre soin d’avoir le meilleur emplacement possible, pour faciliter les travaux et optimiser les résultats. Pour y parvenir tenez absolument compte du site, de l’ensoleillement qui y règne, mais surtout du type de sol dont vous disposez.

Les meilleurs endroits pour installer votre potager

L’entretien et le suivi sont deux critères qui permettent de tirer un meilleur profit de son potager. Cela étant, il est important, voire indispensable de choisir un bon emplacement pour le projet. Idéalement, vous devez être en mesure de garder en permanence les yeux sur l’évolution des travaux.

Aussi, il faudrait que le site soit facile d’accès. C’est d’ailleurs en cela qu’un jardin est une bonne recommandation. Au-delà de l’accessibilité, vous n’aurez pas à arroser fréquemment vos plantes s’il y a un point d’eau à proximité.

À défaut d’un jardin, optez simplement pour le site le plus proche de votre domicile pour y installer votre potager.

Vérifier l’ampleur de l’ensoleillement

L’ensoleillement est un autre pont crucial à considérer. Les plantes peuvent en effet être capricieuses. Les plus exigeantes auront besoin d’être suffisamment exposées au soleil pour grandir. Toutefois, une trop forte exposition aux rayons solaires peut également conduire à leur mort certaine. Ainsi, avant de choisir un emplacement pour votre potager, vous devez tenir compte de l’ensoleillement qui y règne. Retenez en premier que placer un potager sous un grand arbre est une mauvaise idée. L’arbre fera tout simplement de l’ombre à vos plantes, ce qui représente un handicap pour leur développement.

Autre chose que vous devez absolument savoir, c’est que les besoins d’ensoleillement varient d’une plante à une autre. Le nombre d’heure d’ensoleillement nécessaire par jour pour le bien-être de chaque plante se fera donc en fonction de la culture choisie. Par exemple, les légumes provençaux aiment généralement plus de soleil que les légumes feuilles ou les légumes racines.

De façon spécifique, les légumes comme la tomate, l’aubergine, le poivron ou la courgette ont besoin d’environ 6 à 8 heures de soleil par jour. Ainsi, pour leur semis, un terrain bénéficiant de beaucoup de soleil reste idéal. Par contre, pour les légumes feuilles comme la salade, le chou ou les épinards, 3 heures de soleil seront largement suffisantes par jour.

Les légumes racines quant à elles, sont des plantes potagères qui ont besoin d’environ 4 heures de soleil par jour. Les plantes comme la carotte, la pomme de terre ou la betterave doivent être cultivées sur des terrains moyennement exposés au soleil.

En général, pour un meilleur ensoleillement de vos plants, on vous conseille des espaces orientées sud/sud-ouest. Elles protégeront en plus vos plantes de vents violents.

Quel type de sol pour votre potager ?

En premier lieu, assurez-vous que le sol de votre potager soit riche. L’idéal pour réussir la réalisation d’un potager est d’avoir des sols riches en humus, peu caillouteux et bien drainés. Ce dernier point relatif au drainage est essentiel en ce sens que rien ne peut pousser sur une parcelle mal drainée. Pour vérifier si votre sol rempli ce critère, il vous suffit de l’observer après une pluie intense. S’il y a rétention d’eau un peu partout sur l’aire de votre potager, alors ce n’est pas la peine d’y continuer votre projet.

L’une des causes liées au mauvais drainage des sols, ce sont les pentes raides. Pour votre projet, optez donc pour des terrains plus ou moins plats. Autrement, cela peut être préjudiciable au rendement final de votre potager. Pour minimiser ce type de problèmes, il suffit de surélever les pépinières. Par ailleurs, la solution DIY efficace pour résoudre cette situation est d’utiliser les palettes en bois.

Pour garantir aussi une richesse absolue à votre sol, vous devez procéder à son étude de manière approfondie. Les terrains situés près des vallées et des bas-fonds sont généralement très riches. Cependant, il est presque impossible que votre jardin potager installé à la maison ait les mêmes caractéristiques. L’analyse de terre vous permettra donc de déterminer les éléments qui manquent pour assurer un développement efficace à votre potager. Si vous jugez que votre sol n’est pas assez riche, plusieurs solutions peuvent être envisagées pour l’enrichir.

Exemples d’endroits idéaux pour son premier potager

Un premier potager peut être placé à différents endroits en fonction de vos préférences, mais surtout de la disposition du lieu et de l’exposition au soleil. Véritable retour à la nature en milieu urbain, il fait des heureux lorsqu’il est présent sur les toits, en balcon ou en terrasse.

En balcon ou terrasse

Lorsqu’il s’agit d’un balcon, il est nécessaire de tout d’abord se renseigner sur la loi en vigueur. Bien qu’il soit comptabilisé comme une partie de votre logement, le balcon est habituellement comme étant une partie commune à jouissance privative en raison du vis-à-vis avec la maison d’autrui. Il est ainsi souvent défendu d’installer quoi que ce soit sur la rambarde, ni même d’y étendre quoi que ce soit. De plus, il faudra recourir à un expert pour vous renseigner sur le poids admissible. Un balcon peut généralement supporter jusqu’à 350 kg/m2, mais cela n’est considéré que de manière temporaire. Un pot ou une jardinière est, en revanche, pensé pour demeurer de longs mois sur place et il s’agit d’un poids facilement atteint lorsque la terre est mouillée. À savoir que la terre mouillée pèse en moyenne 1,7 kg/L. Dernier point : l’orientation. Qu’il s’agisse d’un balcon ou d’une terrasse, votre emplacement sera déterminant. Si un plein sud est considéré comme optimal, il est toutefois bon de nuancer, car un balcon plein sud au rez-de-chaussée reçoit malgré tout moins de soleil qu’un balcon orienté est situé au dernier avec la vue dégagée sur un jardin.

Le toit

L’un des paramètres majeurs à considérer lorsque le potager débutant se situe sur le toit est qu’il est susceptible d’être exposé au vent et au soleil. De la même façon, il sera plus exposé aux intempéries. Il sera ainsi nécessaire d’adapter l’emplacement des plants ou encore la sélection des cultures. Vous pourrez avoir besoin de couvrir vos cultures. Le circuit de récupération d’eau nécessite également, dans ce cas-là, une analyse pratique. Deux types de jardinage sont possibles sur une toiture plate et équilibrée : en pleine terre ou en pot (dits « en bacs »). La méthode en pleine terre consiste à installer une couche de véritable terre sur place pour y cultiver comme dans un jardin. Il est toutefois primordial de se rapprocher d’experts en structure ou un architecte pour être certain que l’installation répond aux réglementations sécuritaires et urbanistiques.

Le carré potager

Né au Moyen-Âge, le concept de carré potager connaît un renouveau ces dernières années, car il affiche de nombreux atouts pour bien moins d’inconvénients.

Le potager en bois au sol

Comme indiqué dans son nom, il s’agit d’une forme de carré potager en contact direct avec le sol qui comporte des bordures en bois le long de la structure. Ses bordures en bois ont pour action de le surélever légèrement, révélant les carrés de terre qui sont prêts à accueillir les cultures. Il est la forme de potager privilégié des jardins.

Le potager surélevé

La surélévation du carré fait en sorte qu’il ne soit pas en contact direct avec le sol. Il est ce qu’on appelle un potager hors-sol. Il présente toutefois les mêmes avantages et n’est pas limité par la hauteur. Vous pouvez considérer un potager débutant monté sur pieds à votre aise sans avoir à vous accroupir pour vous en occuper.

Le potager en escalier

Pour réaliser un potager en escalier, il vous faudra diviser les carrés en plusieurs étages. L’avantage de cette structure est que vous pouvez l’appliquer à un terrain en pente. Il peut être installé sur un balcon ou encore une terrasse. Il optimise l’espace ainsi que l’exposition au soleil des cultures.

Quel plan pour un potager débutant ?

plan de potager

Avant de vous munir des premiers ustensiles pour créer votre potager débutant, prenez le temps de le dessiner, même de manière succincte.

Voici nos conseils pour le plan de potager :

  • Le terrain doit être divisé en rectangles ou en forme de carré.
  • Créez une ligne droite séparant le terrain en deux parties égales afin de simplifier la circulation et le travail du sol (semences, arrosage, etc).
  • Divisez les parcelles de 1,20 m de largeur environ, elles-mêmes séparées par de petites allées de 60 cm en moyenne.
  • Marquez sur votre plan le point de l’arrivée d’eau, élément primordial pour l’aspersion ou encore les tuyaux microporeux.

Les grillages pourront permettre l’accueil de fruits et de légumes supplémentaires, vous faisant ainsi gagner de l’espace.

Bien préparer votre terrain

Une fois que le terrain qui doit accueillir votre potager est choisi, vous devez songer à le préparer correctement. Choisissez la bonne date afin de bien vous apprêter pour la culture. La préparation de votre terrain se fera en plusieurs étapes aussi indispensables les unes que les autres. Les trois étapes les plus basiques sont le désherbage, le décompactage et l’enrichissement du sol.

Le désherbage

Si votre site est enherbé, la première chose à faire est de le désherber. Autrement dit, il faut le mettre complètement à nu. Pour ce faire, deux solutions s’offrent à vous, le sarclage ou l’occultation. Si vous optez pour la première, vous devez vous servir d’une bêche ou d’une houe pour retirer toute l’herbe présente. Cette technique bien que physique est particulièrement utile et immédiate, et permet d’arracher l’herbe jusqu’à la racine.

La seconde méthode nécessite moins de dépenses d’énergie. L’occultation consiste à étouffer les herbes présentes sur votre site en les privant de soleil et d’air. Vous aurez donc à couvrir le terrain en question de cartons de calendrier par exemple ou d’une épaisse couche de paille. Après cela, vous n’aurez qu’à attendre simplement que les herbes meurent et que les racines se décomposent pour enclencher l’étape suivante.

Le décompactage

Dès que votre terrain se trouve débarrassé des mauvaises herbes, procédez au décompactage. Il permettra à vos futurs plants de mieux se développer. Un terrain décompacté donne en effet, aux racines de plantes les nutriments nécessaires à leur épanouissement. Vous devez cependant différencier le décompactage de la technique révolue du retourné de sol. Le décompactage est la nouvelle méthode utilisée en permaculture. Il remplace les labours qui entre-temps se sont révélés beaucoup plus agressifs pour les sols.

Pour le réussir, servez-vous d’une fourche bêche, d’une grelinette ou encore d’une griffe. Avec la fourche bêche, vous allez soulever les sols tout au long de la surface de votre aire de potager. Vous devez privilégier cet outil aux bêches qui sont moins efficaces et qui sectionnent les lombrics. Si votre terrain est un peu vaste, la grelinette sera le matériel à privilégier. Après le décompactage, servez-vous d’un râteau pour garantir une homogénéité parfaite à la surface façonnée.

Bien enrichir le sol du potager

Cette étape est indispensable pour favoriser un bon développement des sols qui ne sont pas assez riches. Les légumes sont en effet très gourmands en matière d’éléments nutritifs. Cela demande donc que vous entreteniez la fertilité du sol. Plusieurs solutions existent pour le faire.

Dès que l’étape du décomptage est terminée, il vous faut apporter des matières organiques comme le compost pour l’enrichir. Sur toute l’aire de votre potager, vous devrez répandre 3 à 4 seaux de compost par m² de terre. Vous pouvez l’étaler sur la surface de votre potager ou l’enfouir à quelques centimètres sous la terre. Le compost est à ce jour le meilleur amendement pour enrichir le sol, il représente donc la solution la plus conseillée.

Le fumier est également un bon produit pour enrichir votre terrain. Vous pourrez l’avoir gratuitement, contrairement aux fertilisants chimiques qui coûtent cher sur le marché. Ce procédé permet de fertiliser rapidement les nouveaux sols de culture. Pour ce faire, Remplissez votre brouette de fumier et étalez-le sur un intervalle de 2 m² sur votre terrain.

Vous pouvez avoir recours à d’autres procédés pour enrichir l’humus. Mais votre stratégie doit être différente selon le type de sol que vous avez.

Si votre terrain est un peu sableux, vous devez y semer des engrais verts et les enfouir une fois qu’ils poussent. Le trèfle ou l’avoine sont des exemples d’engrais bio à privilégier. Une poignée sera suffisante pour chaque m². Vous pouvez aussi opter pour l’argile en vue d’améliorer votre terre sableuse. Apporter une bonne quantité d’argile permettra d’améliorer la rétention en eau de ces types de sols de nature poreuse. S’il est par contre argileux, vous pouvez laisser des restes de culture après votre première récolte. La décomposition de ces matières organiques permettra de rétablir la structure de l’humus.

Quelques outils qu’un bon jardinier qui débute doit avoir

outils de potager debutant

Dans le jardinage, pour réussir la préparation d’un sol, Il faudra utiliser plusieurs autres articles. En tant que débutant, vous devez absolument connaître et avoir ces outils. On peut citer entre autres :

  • le croc,
  • le sarcloir,
  • la binette,
  • l’arrosoir.

Le sarcloir vous permettra de sarcler. Au même titre que la houe, il sert à débarrasser votre sol de mauvaises herbes. La binette est quant à elle, plus pratique que la houe ou le sarcloir. Elle déracine en profondeur en plus de servir à biner. Pour en venir au croc, il s’agit d’un outil multifonctionnel. Vous en aurez besoin lors du décompactage et même lors de l’enrichissement du sol. Lors du traitement des sols, l’arrosoir vous servira à asperger d’eau les surfaces les plus dures avant de les décompacter.

Quand commencer à préparer son jardin ?

Le premier potager bio doit avoir une parcelle proportionnelle à votre jardin, aux outils que vous possédez et au temps que vous voulez y consacrer.
En effet, un potager d’environ 10 m² est suffisant pour se faire la main. Il faut le situer au sud de votre jardin, là où vous aurez le plus d’ensoleillement. Attention également à l’hydrométrie de la terre : celle-ci ne doit être ni trop sèche, ni trop humide.
La période idéale pour le préparer est le printemps, notamment au mois de mai après les Saints de Glaces. Ainsi vous aurez accès à de nombreuses plantations et récoltes. Cependant, il faut être attentif à la période de plantation car chaque légume a ses préférences en matière de climat et d’espace. Certains légumes nécessitent aussi de débuter les semis à l’abri avant de les mettre en terre.
Cela permet aussi de trouver des outils, du matériel pour faire des carrés (à moins que vous ne préféreriez faire un potager en rangs) et des sacs de terreaux à bon prix dans tous les magasins.
Ainsi équipé, vous pourrez commencer l’étape de la préparation de la terre. Celle-ci doit être travaillée pour être aérée pour que les graines puissent s’épanoui

Les légumes faciles pour bien commencer la création d’un potager

C’est en jardinant qu’on devient jardinier. Comme dans toute activité, il faut commencer par les tâches les moins difficiles à réaliser. Pour votre jardin potager, sachez qu’il existe des légumes et des plantes difficiles à semer et d’autres plus faciles. En tant que débutant, tournez-vous donc vers les plus faciles à cultiver. Voici quelques astuces sur les plantes à choisir pour votre première culture potagère.

Choisissez la laitue

Les plantes à feuilles poussent plus rapidement. La laitue est donc le légume idéal pour un débutant qui souhaite faire un potager. Elle est facile à semer mais aussi à entretenir. En hiver comme en automne ou à n’importe quelle saison de l’année, on peut la semer. Pour mettre ce type de légume au sol, achetez vos graines dans votre point d’achat habituel. Ensuite, mélangez-les aux semences de radis, avec de la semoule ou du sable et du marc de café.

Dès que vous avez enfoui votre semence de salade dans vos planches de cultures, recouvrez légèrement les graines de terreau. Tassez ensuite légèrement et arrosez le semis. Vous devez par ailleurs espacer vos plants de salades de 30 cm environ. Le point le plus essentiel ici est de ne pas oublier d’apporter régulièrement de l’eau pour les arroser à une fréquence prédéfinie.

Essayez la carotte pour un début

Ce légume racine est également une plante avec laquelle le débutant devrait se lancer. Il est conseillé de la semer dense, quitte à éclaircir par la suite. De cette façon, vous serez assuré d’obtenir de belles carottes. Pour commencer, le choix des variétés est essentiel, et se fera en fonction de la période de semis. Afin de prévenir les attaques de mouches de carotte, vous devez absolument éviter de semer cette plante en mai. La période idéale pour le semis est la fin du mois de février. Le semis doit s’effectuer en plein air, sous châssis. Les graines doivent être dispersées sur des rangs larges.

La carotte demande un minimum d’entretien, le premier étant l’arrosage. Lorsqu’il fait chaud, pensez à arroser. De même, protéger votre potager à l’aide d’un filet sera une très belle idée. De cette façon, vous éloignerez les insectes. De temps en temps, désherbez votre potager. Cela permettra d’éviter que les mauvaises herbes ne compromettent le développement de vos jeunes pousses de carottes.

Vous pouvez aussi planter la tomate

La pomme d’amour peut être un peu capricieuse, parce qu’elle est sensible à certaines infections. Mais elle reste tout de même le légume le plus répandu dans les jardins. Lancez-vous donc dans sa culture, avec un peu d’application, vous pourrez y arriver. Pour le semis, attendez la période de février à mars.

Vous devez savoir que les tomates aiment l’exposition à la lumière. Plantez donc vos cultures de tomates sur des aires où elles auront plusieurs heures d’ensoleillement par jour. Cela implique que vous ne devez pas les planter près d’un arbre qui leur projette de l’ombre pendant une bonne partie de la journée. Pour permettre également aux fruits d’avoir du soleil, il faut supprimer les feuilles qui empêchent les rayons de les atteindre. À cause de l’important besoin en eau de la tomate, pensez à arroser vos plants assez régulièrement.

L’épinard, une autre plante à choisir

Vous pouvez cultiver l’épinard en toute saison, mais il est préférable de le faire au printemps ou en automne. Assurez-vous cependant que votre sol soit riche en azote et en potasse et qu’il est suffisamment drainé. Pour semer l’épinard, tracez des sillons espacés de 25 à 30 cm entre eux. Semez en ligne en adoptant un espacement d’environ 4 cm. Une fois que la graine est enfouie sous le sol, recouvrez-la de terre et arrosez-la pour la maintenir humide. Pour l’entretien de vos plants d’épinard, binez et arrosez fréquemment.

Il existe aussi une longue liste de plantes de potager faciles à cultiver. Vous pourrez donc essayer les courges, les courgettes, l’échalote, la pomme de terre ou même les aromatiques.

Effectuer une bonne association des plantes

Pour avoir un rendement optimal, il est indispensable que vous sachiez associer les plants. Au cas où vous ne le sauriez pas, les plants de potagers peuvent se compléter et même se protéger mutuellement. Ils peuvent aussi quelques fois être antagonistes et s’opposer les uns aux autres. Ainsi, il y a les bonnes et les mauvaises associations. Pour réussir votre jardin potager, il est important de connaître ces combinaisons.

Quelle association faut-il privilégier ?

Grâce à cette technique de compagnonnage, vous pourrez avoir un jardin écologique, sans pesticides ou engrais chimiques. Une bonne association permet aussi de gagner de la place sur vos pépinières. Il existe un grand nombre de bonnes combinaisons de plantes potagères :

  • Chou et salade

Les choux sont trop souvent sujets aux attaques de puces de jardins. Pour éviter cela, vous serez quelque peu obligé de recourir aux pesticides. Cependant, si vous associez la salade au chou, vous pourriez éviter cela. Les salades protégeront en effet les choux d’attaques de puces de jardins.

  • La carotte et le poireau

C’est également une association utile vu que les deux plantes se protègent mutuellement. Les mouches sont les insectes qui gênent la carotte. Elles peuvent obliger le jardinier à avoir recours à un filet pour protéger ses plants de carottes. Avec cette association, ils n’ont plus besoin de se protéger de la mouche. Le poireau l’éloigne grâce à sa forte odeur. Comme bénéfice, le poireau quant à lui ne sera plus gêné par la teigne parce que la carotte repousse cet insecte.

  • Carotte et radis

Une autre association de la carotte, c’est le radis. D’abord en les associant sur les mêmes rangs, vous ferez de la place dans le potager. En plus, cela permettra de lutter contre les parasites. Les raidis éloignent les araignées rouges de la carotte et en retour la carotte adoucit la saveur du radis.

  • Chou et fleurs

Cette combinaison est bonne pour plusieurs raisons. D’abord, la fleur embellit votre jardin, en plus de débarrasser le chou de ses nombreux parasites. Le souci par exemple dégage une odeur qui fait fuir les parasites du chou. A contrario, la capucine fait venir ces parasites vers elle.

Quelles sont les mauvaises associations à éviter ?

Comme il existe de bonnes associations, il y en a aussi de mauvaises dans la nature. Vous devez donc les éviter à tout prix, au risque que vos projets de potager se soldent en échecs. Une plante peut produire des toxines dangereuses pour une autre. Une autre plante peut aussi à cause de sa taille, faire de l’ombre à celles qui sont plus petites qu’elle. Vous devez tenir compte de ces paramètres pour effectuer une combinaison parfaite des plantes à cultiver. Évitez de ce fait les associations comme :

  • Oignon, fève, haricots

Le haricot et la fève captent de l’azote. Cela est néfaste aux bulbes d’oignons qui peuvent pourrir.

  • Aubergine, pomme de terre et tomates

L’association de ces genres de plantes est toxique. On n’associe jamais des plantes de la même famille. C’est la diversité qui offre plus d’avantages.

  • Tomate et pomme de terre

Ce sont deux plants qui ont besoin d’une longue durée pour mûrir. La pomme de terre a besoin d’une bonne exposition au soleil pour se développer. Lorsqu’on l’associe à la tomate, cette dernière lui fait de l’ombre et l’étouffe.

Garantir une bonne rotation des cultures

Vous ne pouvez pas planter année après année les mêmes plantes dans votre potager. Cela appauvrira vos sols au fil des années. Pour pouvoir exploiter très longtemps votre terrain, vous devrez donc savoir varier vos cultures selon les saisons. Suivez ce guide pour réussir cette rotation.

En principe, Vous pouvez par exemple diviser votre potager en trois sections. Sur chacune de ces trois sections, vous faites de la monoculture tout au long de l’année et au bon moment. Notamment :

  • Section I : vous plantez des légumes-fruits sur cette section de votre potager.
  • Section II : dans la deuxième section, vous cultivez par exemple des légumes racines.
  • Section III : sur la dernière section de votre potager, vous plantez des légumes feuilles.

Au début de l’année qui suivra, vous inversez les cultures. La section I pour les légumes racines, la section II pour les légumes feuilles et la section III pour les légumes fruits. Pour la troisième année, vous inversez également les cultures et ainsi de suite.

En somme, la création de potager est un projet qui présente de nombreux avantages. Entre autres, cela apporte une subsistance alimentaire au ménage et constitue également à un geste écologique pour son environnement. Toutefois, pour le réussir il est indispensable de prendre en compte certains paramètres. Il s’agit notamment du choix de l’emplacement, du type de culture et des associations à prioriser. En cas de difficultés, les conseils d’un professionnel du jardinage vous seront d’une grande utilité.

Exemple de calendrier idéal pour un potager débutant

S’agissant de votre premier potager, vous devrez vous en tenir à un calendrier rigoureux afin de le faire fructifier comme vous en rêvez. Voici les options possibles en ce qui concerne le calendrier de jardinage :

  • janvier : période de préparation pour les jardiniers. Vous protégez les légumes racines contre le froid et les gelées. Période de récolte pour les choux, les poireaux et les mâches.
  • février : début des travaux de jardinage. Période de semence possible pour les rosiers, les oignons, les tomates, poivrons, aubergines et l’ail après repiquage.
  • mars : dernières récoltes de l’hiver et semis des oignons, des laitues, des petits pois et des radis.
  • avril : période intense des semis pour : les aubergines, les radis, certaines tomates, les concombres, les concombres, les carottes, les haricots verts et secs, le basilic sous serre ainsi que les laitues en pleine terre. Période de la culture des pommes de terre et des choux. Pensez à bêcher la terre pour aérer la terre.
  • mai : mise en terre des semis et des semences. Période des semis de navets, de betteraves, de courgettes, de salades et de potirons.
  • juin : repiquage des tomates, choux, aubergines, salades, oignons et poivrons. Début des récoltes. Il est conseillé de ne pas arrêter d’arroser et de biner pour un résultat optimal.
  • juillet et août : les récoltent s’intensifient. Les semis se font plus rares. Les haricots et les tomates devront être placées sur tuteurs et les semis doivent être éclairées.
  • septembre : il est temps pour les légumes d’automne d’être semés en pleine terre : les navets, radis, laitues et épinards. Repiquez les poireaux et les choux. Période de récolte des premiers potirons.
  • octobre : période de récolte des navets, des choux, poireaux, potirons, courges et certaines salades. Vous pouvez composter les feuilles mortes.
  • novembre : peu ou pas de récoltes
  • décembre : paillez le sol afin de protéger vos légumes racines.

Le budget pour un premier potager en tant que débutant ?

Vous trouverez les meilleurs articles de jardinage en jardineries par correspondance, sur les places de marché ou encore en magasins physiques spécialisés. Pensez également aux horticulteurs locaux qui pratiquent des prix moins élevés. Sachez qu’en tant que novice, le budget consacré à l’achat des premiers outils du potager peut être conséquent. Il n’existe toutefois pas de budget fixe car il est adapté en fonction des besoins de tout un chacun. Le premier tableau indiquera les frais de matériel.

OutilsPrix moyen
Binette11-18 €
Brouette50 €
Fourchette-bêche18-34 €
Plantoir3-9 €
Houe20-24 €
Râteau5-20 €
Serfouette11-18 €
Seau2 €
Voile non tissé7-10 €
Arrosoir3-15 €

Le tableau suivant sera consacré aux graines et au terreau.

ProduitPrix moyen
Graines3-9 €
Terreau9-11 €
Plants15-30 €
Produits de traitement naturel7-9 €
Paillage14-30 €

Le budget pour le travail de la terre oscille entre 130 et 200 €.

Astuces pour faire son premier potager pas cher

Si vous vous lancez dans la conception d’un potager pour la première fois, le DIY reste la méthode la plus probante pour réaliser des économies.
Construire et fabriquer soi-même permet de ne pas dépendre des tarifs onéreux de magasins spécialisés. Vous pouvez récupérer des matériaux ou encore acheter d’occasion. Sans oublier l’aspect créatif et gratifiant du DIY. Économisez sur vos dépenses jardinage en suivant ces quelques astuces de base :

  • faire vos propres semis
  • faire votre propre compost
  • faire vos propres pesticides naturels
  • récupérer l’eau de pluie pour l’arrosage
  • choisir la permaculture
  • privilégier les marchés, les trocs et les lieux d’échange pour le ravitaillement en graines ou outils
  • sélectionner les plantes simples, les légumes vivaces et perpétuels
  • se tourner vers les meilleures offres dans les magasins de jardinage

Notre avis sur le potager pour débutant

En fonction du type des plantes choisies, il vous sera nécessaire d’introduire des auxiliaires dans vos cultures pour ce que l’on appelle la méthode du « bio-contrôle ».

Technique auparavant réservée aux jardiniers professionnels, l’auxiliaire est désormais disponible pour tout jardinier amateur. Il s’agit toutefois moins d’agriculture biologique que de culture « maîtrisée » grâce à la protection des plants par des insectes.
Parmi ces derniers, nous trouvons la coccinelle, très efficace pour faire face aux pucerons verts et noirs ou encore l’aphidius sp, un hyménoptère, plus courant sur les variétés de concombre, de melon, de poivron et d’aubergine. On peut également les utiliser sur des plans de fraises et de framboises.

FAQ

Que planter dans un petit potager ?

Pour commencer un petit potager, il est conseillé de débuter avec des radis, des concombres, des tomates, du mesclun ainsi que des herbes aromatiques.

Quelles fleurs planter dans le potager ?

L’introduction de fleurs dans un potager permet un entretien bio. Pour cela, il faut privilégier les fleurs odorantes pour repousser les insectes tels que l’œillet d’Inde, la menthe ou la sauge officinale.

Quels légumes planter en hiver ?

Hors de question de laisser son potager vacant durant la période hivernale ! On peut tout à fait planter des poireaux, des carottes, des betteraves et des épinards.

Quels sont les légumes que l’on peut planter à l’abri ?

Les courgettes, les cornichons, les choux-fleurs ou les tomates sont des légumes à débuter à l’abri avant de les mettre en terre.

A quoi faut-il faire attention dans son premier potager ?

Dans un potager, il faut être attentif au climat, au calendrier des plantations et à la distance entre chaque plant. La plantation de légumes obéit à un certain nombre de règles qu’il faut suivre soigneusement.

Quand démarrer une récolte ?

En général, la récolte se fait en juillet et durant la période estivale. Il faut sélectionner les légumes matures et en quantité suffisante pour vos besoins. Vous pouvez conserver vos récoltes deux à trois jours au frais.

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